Une nuit en Tipi

Samedi 18 Août

C'est au coin du feu que la tribu se retrouve et qu'elle raconte sa nuit dans les tipis. Il semble que le taux de comfort de chacun dépend de la personne avec qui ils partagent leur lit. En effet, quand vous dormez à deux sur un matelas pneumatique à moitié gonflé,  mieux vaut éviter de trop se retourner!

Sur ce, nous nous dirigeons vers la table du petit déjeuner, préparée de bonne heure par l'ami Pierre le trappeur. Nous avons beau être perdu au milieu de la forêt, Pierre nous a ramené de sa chasse matinale des fruits, du café, du chocolat chaud, des croissants, et au grand bonheur de Nico, il y a avait même des petits pains! Plutôt 4 étoiles cette expérience Tipi!

C'est donc le ventre bien rempli que nous continuons sur la liste d'activité que nous propose notre trappeur. Comme le veut la tradition, Pierre envoie les Femmes au fourneau, et les hommes à la guerre! Pendant que Céline et Rita prépare du pain Iroquois à base de baies Canadienne appelées canneberges, les hommes s'en vont à l'apprentissage du lance de Tomahawk.
Pierre a prépare une boule de pâte à pain à base de farine mixée avec sucre, eau et canneberges. Il coupe ensuite cette pâte en lamelles pour les enrouler autour des piques en bois qu'il avait distribué à Celine et Rita. Puis, les filles s'en vont fièrement faire cuire leur pain au fourneau. 

Pendant ce temps, Pierre amène les guerriers vers un cible et nous explique l'origine et la technique de lancer du Tomahawk, la hache de guerre indienne. Chacun notre tour nous nous essayons au lance du tomahawk, et tentons de planter la haché dans la cible. Lorsque vient le tour de Joe, plus connu sous nom de Joseph le naturel, l'homme s'elance et atteint témérairement la cible. 
Pierre s'exclame, nous avons un gagnant. Le valeureux guerrier est alors couronné d'une peau de bête, symbole du brave. Il s'agenouille alors fièrement devant la cible dans laquelle se trouve plantée son arme, brandissant les deux tomahawk restant en signe de victoire pour immortaliser le moment. Il semble d'ailleurs que ce talent soit héréditaire car Céline et Nicolas arrivent tout deux à atteindre la cible du premier coup, bravo les Hiraclides Joe!

Nous dégustons ensuite le pain Iroquois tous ensemble pendant que Pierre nous explique un histoire intéressante à propos de ce pain: lorsque la tribu met au monde un nouveau née, la première action et de lui faire partager le pain avec la tribu. Ce geste corresponds à l'enseignement indien, "donne à la communauté, et la communauté te rendra".

De retour à l'accueil de la pourvoirie, nous rencontrons un autre trappeur très sympathique qui se nomme Pascal. Pascal nous emmène d'abord à la Tourbière, ou se trouve une végétation âgée de 11 000 ans, nous avançons sur 3 mètres d'éponge végétale dans laquelle vivent notamment des plantes carnivores. 
Le second arrêt de l'apres midi avec Pascal se fait à la cabane à sucre, ou il nous explique la fabrication du sirop érable. À l'aide d'une technique basée sur le gel et dégel, Pascal récolte la sève d'érable pour ensuite en faire du sirop et du sucre. Dans cette même cabane Pascal nous parle de ses passions,la chasse et la trappe. Il nous montre les peaux de bêtes qu'il a tuées, et nous explique différentes anecdotes de chasse.

Nous revenons ensuite à bord du yellow bus à l'accueil de la pourvoirie pour prendre la route et rejoindre Corinne à l'auberge du Lac à l'eau claire. Bizarrement, nous sommes tous plutôt impatient d'arriver. Ah oui, j'avais oublie, dans les tipis on dort tout habille, et en forêt, il n'y a pas de douches!

Emilien

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